Reboiser là-même où quelques mois auparavant, une cinquantaine d’arbres ont été abattus…
C’est sous cet angle séduisant que le Maire a choisi de présenter l’une des délibérations du dernier Conseil municipal de Mouans-Sartoux intitulée « aménagement du Parc du Château » mais qui en réalité cache l'acte fondateur de « l'extension du Musée de l'Art Concret ».
Ou comment tenter par la même occasion de faire oublier son engagement d'un parc de stationnement de 245 places, avec un quart de la capacité réservées aux riverains du village, et qui ne devait pas coûter le moindre euro aux contribuables… Car telle était la promesse de Pierre Aschieri à l’automne 2015.
Qu'en reste-il aujourd’hui ? Si ce n’est pour le moment un parking qui sera fermé le soir et le week-end tel que le prévoit le « cahier des charges ». Dont une moitié des places sera réservée aux usagers détenant un titre de transport et l'autre réglementée par une « zone bleue » avec une durée de stationnement maximale de deux heures.
Et six premiers mois de chantier qui laissent présager un allongement de la durée des travaux. De combien ? Un an à compter de ce jour ? Peut-être plus ? Et des surcoûts à la charge des habitants de la commune ?
A ce stade, toutes les supputations sont permises puisque la municipalité refuse de communiquer sur le sujet…
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Parking intermodal du Château : un passage en force en rupture avec « l’esprit mouansois »
A qui profite un parking à 75.000€ la place ?
Alors quoi de plus légitime que de continuer à s’interroger sur la véritable finalité de ce projet à 75.000€ la place. Car c’est bien de cela dont il s’agit : 9 millions d’euros investis pour 115 places supplémentaires destinées à des usagers hors commune.
Un « nouveau parking » à la place de l'ancien… dont l’entretien et la maintenance eux aussi incomberont exclusivement à la ville de Mouans-Sartoux, pour un montant de 230.000€ par an.
Et enfin, pourquoi avoir retenu ce lieu, avec une multitude de contraintes techniques, plutôt qu'un autre, comme par exemple le site de l’ancien centre d’apprentissage, qui tutoie la gare, avec un ouvrage totalement enterré, permettant de préserver l’aspect « ouvert » de ce lieu commun apprécié de tous, et qui aurait pu parfaitement s'insérer dans le projet de réaménagement du « Vieux-Château » au lieu de laisser libre cours au bétonnage du secteur par un aménageur en passe de batir plus de six mille mètres carrés de planchers.
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Le Maire de Mouans-Sartoux craint de confronter son projet du coeur de ville au suffrage universel
Sur de tels projets, c'est aux Mouansois de décider !
Tout simplement, parce que l'extension du musée de l’Art Concret constituée notamment par l’édification d'un bâtiment sur une emprise au sol de plus de 700M2 et sur lequel la municipalité planche depuis des années dans le plus grand secret repose sur le toit de ce « parking intermodal ».
Voilà la raison de cet entêtement, ce projet sur lequel le Maire refuse de s'expliquer à six mois des élections municipales de peur de le confronter au suffrage universel sachant qu’une majorité de Mouansois désapprouve.
Pourtant sur des réalisations telles que celle-là, qui engagent autant d’argent public, les citoyens devraient être associés au processus de décision afin que ce ne soit plus une vingtaine d’élus de la majorité en panne d’inspiration qui décide seule du Mouans-Sartoux de demain.