André Aschieri quitte son fauteuil de Maire

À l'annonce de la démission d'André Aschieri – Maire de Mouans-Sartoux – pour raisons de santé j'ai tenu à lui assurer mon soutien face à l'adversité que peut constituer la maladie. Au-delà de nos clivages politiques, je veux saluer son implication dans les Affaires publiques durant toutes ces années et son attachement sincère à la commune où il est élu depuis cinquante ans.

Dès lors, après seulement un an de mandat, cette décision lourde de conséquences prive les électeurs mouansois de se prononcer librement sur le choix de leur futur Maire pendant les cinq ans à venir.

L'élection municipale, ce n'est pas une « combinazione » politique ponctuée de petits arrangements entre amis de circonstances.

L'élection municipale, c'est autre chose qu'une cooptation au profit d'un de ses adjoints ou de son propre fils.

Seul le suffrage universel direct garantit son fondement démocratique.

C'est pourquoi, j'en appelle à la démission collective du Conseil municipal de Mouans-Sartoux, pour un retour aux urnes des électeurs.

Il appartient aux Mouansois, et à eux seuls, d'élire leur prochain Maire.


Déclarations d’André Aschieri au quotidien Nice-Matin 

Le 1er février 2014, un mois avant l’élection municipale : « J’irai jusqu’au bout »
Le 6 mai 2015, un an après l’élection municipale : « Je pars sans regret »

André Aschieri : Nice-Matin :
André Aschieri :

Colline de Castellaras... Vers une zone de « passe-droits » ?

C'est à la mi-janvier, que plusieurs habitants du quartier signalent d'importants travaux de génie civil au niveau de l'intersection entre l'avenue des Sources et le chemin de Castellaras.

De prime abord, il pouvait sembler étonnant qu’une réalisation d’ampleur comme celle-là, liaison véhicule entre 2 propriétés par l’intermédiaire d’un tunnel qui traverse un chemin communal, ne fassent l’objet que de déclarations préalables de travaux portant les intitulés : « murs de soutènement pour rampe d’accès ».

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De quoi s’interroger ensuite sur le fait qu’elles n’aient pas été examinées au préalable en commission municipale d’Urbanisme – rappelons-le – composée d’élus de la Majorité et... de l’Opposition... Ce qui, pourtant, est la règle habituellement pour toute opération de construction soumise à la délivrance d’une autorisation par la commune.

Débute alors toute une somme de questions sans réponse…

Ayant obtenu audience auprès de la Direction de l’Urbanisme – Rendez-vous est fixé le 11 février 2015 à 10:00 au Centre Technique Municipal – il vient à être indiqué à cette occasion que ce type de travaux souterrains, dans le domaine privé ne nécessite aucune autorisation de la part de la municipalité. Dont acte ! En revanche, pour la traversée du chemin communal de Castellaras, la garantie est formellement apportée que pour ce faire, une délibération devra être votée et que celle-ci est en préparation en vue du prochain conseil municipal.

Un mois s’écoule, puis convocation au Conseil municipal du 18 mars 2015 mais celle-ci ne figure pas à l’ordre du jour... A partir de là, les choses prennent une toute autre tournure. Et quelle ne fut pas la stupéfaction sur site dès le lendemain...

Plus qu’entrepris, les travaux avaient presque été terminés dans l’intervalle !... Sans délibération donc, sans aucune allusion à cela au cours de la nouvelle commission urbanisme tenue 10 jours plus tôt.

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A partir de là, la seule question qui mérite d’être posée est : « pourquoi la Municipalité a choisi d’œuvrer sur le sujet dans la plus grande discrétion ? »

Faudra-t-il encore cette fois – comme ce fut le cas au mois d’avril dernier − que Mouans-Sartoux fasse la Une d’un reportage d’investigation diffusé sur une chaine nationale privée pour que se lève le voile sur d’éventuels passe-droits administratifs ? Et sème le trouble durablement sur les compensations qui pourraient les accompagner a posteriori ?

Affaire à suivre donc... Dans un an ou deux ! Comme en 2002/2003 et la cession à l'€uro symbolique d'un chemin communal pour réunifier deux propriétés


CANAL+ Spécial Investigation du 14 avril 2014
« la Municipalité doit s’expliquer... »

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