Le Maire fonde son lancement de campagne sur des contrevérités

Face à la parole des élus qui se libère, le Maire de Mouans-Sartoux précipite son annonce de candidature pour les élections municipales de 2020.

Cela ressemble à tout sauf à un gage de sérénité et il faut plutôt y voir une tentative visant à décourager les réprobations qui s’expriment au sein de sa propre majorité.

Il est cependant regrettable qu’il fonde son lancement de campagne sur de nombreuses contrevérités, au premier rang desquelles, la réalisation du parking intermodal du Château qui n’a plus rien à voir aujourd’hui avec le projet poursuivi il y a 16 ans par son père.

A l’époque il s’agissait de reconstruire un parc de stationnement pour les Mouansois. Pas de supprimer des places existantes au détriment des habitants, des commerçants et de leur clientèle. Ni un parking fermé le soir et le week-end comme il est prévu que ce soit le cas demain.

La proximité, ce n'est pas mettre le citoyen devant le fait accompli !

Dans le domaine de la proximité, là encore ce qui est le plus choquant c’est l’écart qui se creuse entre d’un côté les artifices de communication, et de l’autre, la réalité des faits au quotidien.

En résumé, la proximité façon Pierre Aschieri, c’est sortir avec brutalité de la voirie communale le chemin de l’Ouvaïre qui dessert 70 foyers pour ne plus avoir à l’entretenir, délaissant ainsi tout un quartier à son triste sort, au point qu’une association de riverains ait besoin de mener une action en justice pour obtenir gain de cause…

C’est de laisser croire aux citoyens qu’ils pourront être aux manettes de la future Régie des Eaux appelée à devenir la Société d'Économie Mixte « Eaux de Mouans » alors que les documents constitutifs mentionnent l’inverse…

C’est de revisiter le cœur de ville sur le périmètre du Vieux-Château, en déclassant le foncier du patrimoine communal, en vendant le terrain à un opérateur qui réalisera les aménagements, sans mise en concurrence et sans consulter au préalable les Mouansois…

Non, la proximité ce n’est pas mettre la population devant le fait accompli mais associer les contribuables dès le départ au processus de décision notamment lorsqu’un projet engage plusieurs millions d’euros d’argent public.

Ce mandat aura été synonyme d’une profonde rupture avec « l’esprit mouansois », d'une démocratie locale malmenée depuis la succession d'André Aschieri… alors dans cette période où des millions de Français se sentent de plus en plus déconsidérés, je forme le vœu que les prochaines échéances électorales nous permettent de retisser pleinement le lien avec les citoyens à Mouans-Sartoux.