Au cours du dernier Conseil municipal, alors que je réaffirmais notre désapprobation totale au regard des évolutions du PLU depuis 2012, avec la volonté d’aborder aussi la question de la densification urbaine sous l’angle environnemental, avec notamment les désordres qui découlent d’une imperméabilisation massive des sols, le Maire de Mouans-Sartoux a prétendu « reconstruire la ville sur la ville », alors que dans les faits c’est tout le contraire.
Mouans-Sartoux
Dans le cadre du Débat d’Orientations Budgétaires jeudi dernier, j’ai recommandé au Maire de Mouans-Sartoux d’inscrire au chapitre des Investissements 2018 le chantier du remplacement du gazon synthétique qui recouvre actuellement les deux terrains de football du Stade Alexandre Rebuttato sans malheureusement semble-t-il parvenir à l’en convaincre puisqu'il m'a répondu de façon presque résignée « qu'il faudra encore patienter » sans verser d'éléments précis au calendrier.
Je le déplore. C’est un sujet que j’ai déjà eu l’occasion d’évoquer à plusieurs reprises par le passé – en novembre dernier – et encore récemment – début mars – lors de la Commission municipale « Sports & Vie associative » à laquelle je participais.
Mouans-Sartoux se veut une ville innovante ? Etre novateur, c'est dans les faits… Et c’est dans cet esprit que j'ai pris l'initiative de suggèrer de ne pas attendre la formalisation de conclusions connues d’avance sur les risques sanitaires liés à la toxicité potentiellement cancérogène des « billes noires » issues du recyclage de pneumatiques, et répandues sur les revêtements de ce type, pour lancer le processus de décision. Soyons précurseurs en la matière !
Extrait de l'article Nice-Matin du 26 mars 2018
D’autant plus que le gazon synthétique du Stade Alexandre Rebuttato installé lors de la saison 2004/2005 est en fin de vie. Les professionnels du secteur s’entendent pour dire que sa durée d’utilisation s’étend entre 8 et 10 ans maximum.
Dans un pays où le principe de précaution est porté en étendard sur de nombreux sujets divers et variés, ceux qui concernent la Santé publique – notamment celle des plus jeunes – doivent être prioritaires et traités avec l'extrême diligence qui s’impose.
Depuis le début du mandat, la volonté affichée par notre Groupe est de dépasser la posture d'opposant systématique et d'incarner une opposition à la fois vigilante et constructive. De cela, nous en apportons régulièrement la preuve en Conseil municipal en votant les décisions du Maire qui nous semblent aller dans le sens de l'intérêt général.
Pour autant, cela ne veut pas dire se contenter de quelques faire-valoir pour tenter d’occulter tout le reste. Il y a des sujets comme la gestion financière de la commune, l’urbanisme… qui nous divisent profondément, et le dernier Conseil municipal en est encore une fois l’illustration.
Je plaide en faveur d'un programme ambitieux de développement de la vidéoprotection à Mouans-Sartoux
Récemment, à l’occasion de la présentation des vœux à la population, le Maire de Mouans-Sartoux a déclaré : « j'avais une position un peu frileuse mais vous m'avez convaincu de la nécessité de ses équipements… », s'agissant de la vidéoprotection qui devrait faire son apparition dans la commune au 1er trimestre 2018.
Même si pour ma part je trouve son attitude encore trop timorée sur le sujet, je salue le ralliement du Maire de Mouans-Sartoux à l’une de nos propositions emblématiques défendue avec force par mes colistiers et moi-même lors de la dernière campagne des Municipales, même si j’ai en mémoire qu’à l’époque elle nous avait valu bien des caricatures de la part de l’équipe sortante.
Côté « verre à moitié plein »… Il n’empêche que c'est un motif de satisfaction que le bon sens l’emporte enfin, et qu’à l’instar de toutes les autres communes alentours, Mouans-Sartoux se dote d’un outil reconnu pour son efficacité par nos « Forces de sécurité », au premier rang desquelles, la Gendarmerie.
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La vidéoprotection à Mouans-Sartoux, c'est pour bientôt ?
Je me réjouis donc que cette « 1ère pierre » à l’édifice de la vidéoprotection soit enfin posée à Mouans-Sartoux, même si je considère encore que beaucoup reste à faire.
Côté développement, je redoute un véritable manque d'ambition
Côté « verre à moitié vide »… Je regrette notamment que le dispositif tel qu’il a été prévu n’assure pas une couverture optimale du territoire. Sans entrer dans les détails, je m’étonne par exemple que tout un secteur névralgique, du parvis de la Gare, en passant par l’école Aimé Legall, jusqu’au sommet de la Corniche Bénard soit dépourvu de caméra…
Je le déplore d'autant plus que nous nous voulions force de propositions sur le sujet, mais que la Majorité a toujours rejeté nos demandes d’associer un(e) élu(e) de l’Opposition à la période de réflexion et d'étude du projet…
Mais au-delà de ça, ce que je redoute le plus aujourd’hui c’est que le développement de la vidéoprotection à Mouans-Sartoux manque d’une véritable ambition.
C’est pourquoi, dans une période propice aux vœux, j’appelle des miens que le Conseil municipal s’engage dès le prochain vote du Budget sur un programme pluriannuel d’extension du réseau de vidéoprotection adossé à la création d’une véritable « Unité Municipale de Supervision Urbaine » en capacité d’augmenter les chances de prévenir la commission d’actes criminels ou délictueux, de déceler des comportements suspects en temps réel, mais aussi de recueillir, durant le délai de flagrance, des indices laissant penser qu’un individu ait participé au crime ou au délit, et permettre ainsi d’appréhender plus tôt les malfaiteurs, en étroite coopération avec la Gendarmerie.
Nice-Matin Cannes • Grasse du 26 janvier 2018
POLITIQUEMENT INCORRECT par Eric Farel
Portrait Nice-Matin du 12 janvier 2018 : « Christophe Chalier à coeur ouvert »
Donner la parole aux opposants du bassin Cannes-Grasse quelle que soit leur appartenance politique. Telle est la vocation de cette série d’entretiens que nous poursuivons aujourd'hui avec le Mouansois Christophe Chalier.
Le but mieux vous faire connaître les contre-pouvoirs locaux, ceux qui luttent contre les Maires en place, au nom d’idées ou d'idéologies différentes. Ou tout simplement parce qu'ils estiment qu'ils feraient mieux s'ils avaient la main.
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Entretien : Eric FAREL
Photo : Gilles TRAVERSO
Votre engagement politique ?
Rien au départ ne me prédestinait à la politique. J'ai souhaité entrer dans la vie active très vite. J'ai obtenu un BTS de génie civil et, a 20 ans, un groupe de BTP installé à Monaco m'a recruté. Bâtir, c'est dans mon A.D.N depuis toujours (rires…)
En 2007, j'ai choisi de devenir Entrepreneur. La même année, j'ai adhéré à l'UMP car, comme beaucoup, j'ai été porté par la dynamique de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. Et puis, en 2011, je me suis laissé convaincre de participer à une réunion à Marseille, dédiée aux adhérents. J'y ai fait la rencontre de Jean François COPÉ, alors Secrétaire Général de l'UMP, et surtout de Michèle TABAROT, Député-Maire du Cannet.
Un an plus tard, Michèle Tabarot m'a proposé d'être son suppléant dans le cadre de sa campagne pour les élections Législatives dans la 9° Circonscription des Alpes-Maritimes.
Un vrai déclic pour vous ?
Oui, parce que le « parrainage » qu'elle m'a accordé a décidé de mon investissement personnel dans la sphère politique en me portant candidat très tôt aux élections Municipales de 2014, à Mouans-Sartoux.
Pourquoi Mouans-Sartoux ?
C’est dans mon tempérament de mener des combats difficiles. Je me suis engagé en politique pour aller porter mes convictions dans des territoires où elles sont réputées minoritaires.