Ouverture à l’urbanisation : une dévalorisation environnementale

Ouverture à l’urbanisation :
Une dévalorisation environnementale

Communiqué de Presse du 14 mars 2017

Christophe Chalier, Conseiller municipal de Mouans-Sartoux s'inquiète de l'ouverture à l'urbanisation d'une zone naturelle et dénonce une dévalorisation du patrimoine environnemental

Parmi les affaires courantes de la dernière commission d’urbanisme, il a été évoqué de manière anodine le dépôt d’un permis d’aménager (1) pour un lotissement de villas, au cœur d’un véritable « poumon vert », à deux pas des pistes forestières et du lit de la Mourachonne…

Sauf qu’ouvrir à l’urbanisation une zone dite naturelle n’a rien d’anodin.

Alors que les nouvelles dispositions apportées au P.L.U dans sa récente évolution controversée réduisent de façon drastique le champ des possibles en « zone pavillonnaire » à Mouans-Sartoux, Christophe Chalier émet des réserves sur l’intérêt général et la finalité d'un tel projet en milieu naturel, parmi des paysages remarquables et un écosystème faunistique & floristique jusqu’alors sauvegardé.

Dès lors, il s'oppose à une dévalorisation du patrimoine environnemental.

(1) : La Municipalité « s'abrite » derrière la procédure instruite par la Préfecture pour autant elle émet un avis favorable le 6 mars sur un permis d'aménager [006 084 17 D 0001] pour 4 lots au nom de la S.C.I Moulin Trust sur la parcelle référencée 000 BT 3 d'une contenance de 32.509M2

Posons-nous plutôt les bonnes questions…

Selon la municipalité de Mouans-Sartoux, « l’avantage » de cette opération résiderait dans la rétrocession par le propriétaire à la commune de 90% de son terrain de 3ha en contrepartie de droits à bâtir...

 A quoi bon ?

C’est un faux argument, puisque son classement en zone naturelle (d’intérêt écologique, faunistique et floristique) au P.L.U sanctuarise la non-constructibilité de la parcelle. Alors à quoi bon ?

 Pourquoi courir ce risque ?

Avec cette ouverture à l’urbanisation d’un espace forestier, on crée une brèche, on ouvre la boîte de Pandore… ensuite on s’expose à une évolution future des règles en faveur d’une densification de l’urbanisation dans cette zone jusque-là protégée. Pourquoi courir ce risque ?

 Sûrement pas !

La municipalité est confrontée à des difficultés budgétaires majeures, certes… Serait-ce une raison suffisante pour « brader » notre patrimoine environnemental commun ? Sûrement pas !