Face au risque de « Santé publique » l'urgence ce n'est pas d'attendre mais d'agir

Dans le cadre du Débat d’Orientations Budgétaires jeudi dernier, j’ai recommandé au Maire de Mouans-Sartoux d’inscrire au chapitre des Investissements 2018 le chantier du remplacement du gazon synthétique qui recouvre actuellement les deux terrains de football du Stade Alexandre Rebuttato sans malheureusement semble-t-il parvenir à l’en convaincre puisqu'il m'a répondu de façon presque résignée « qu'il faudra encore patienter » sans verser d'éléments précis au calendrier.

Je le déplore. C’est un sujet que j’ai déjà eu l’occasion d’évoquer à plusieurs reprises par le passé – en novembre dernier – et encore récemment – début mars – lors de la Commission municipale « Sports & Vie associative » à laquelle je participais.

Mouans-Sartoux se veut une ville innovante ? Etre novateur, c'est dans les faits… Et c’est dans cet esprit que j'ai pris l'initiative de suggèrer de ne pas attendre la formalisation de conclusions connues d’avance sur les risques sanitaires liés à la toxicité potentiellement cancérogène des « billes noires » issues du recyclage de pneumatiques, et répandues sur les revêtements de ce type, pour lancer le processus de décision. Soyons précurseurs en la matière !

260318.NM.TerrainsSynthétiquesMS2Extrait de l'article Nice-Matin du 26 mars 2018

D’autant plus que le gazon synthétique du Stade Alexandre Rebuttato installé lors de la saison 2004/2005 est en fin de vie. Les professionnels du secteur s’entendent pour dire que sa durée d’utilisation s’étend entre 8 et 10 ans maximum.

Dans un pays où le principe de précaution est porté en étendard sur de nombreux sujets divers et variés, ceux qui concernent la Santé publique – notamment celle des plus jeunes – doivent être prioritaires et traités avec l'extrême diligence qui s’impose.