Sur proposition du Maire Pierre Aschieri, le Conseil communautaire du Pays de Grasse s’est prononcé en faveur du démarrage des travaux du « parc de stationnements du Château » sous condition d’une nouvelle participation financière de la Ville de Mouans-Sartoux à hauteur de 900.000€ cette fois.
Ces 900.000€ de la poche des Mouansois viennent donc s’ajouter aux 1.300.000€ déjà dépensés en matière d’aménagements de voirie aux abords du parking, aux 700.000€ de coûts de Maitrise d’œuvre, aux frais d’exploitation estimés à 230.000€ par an, ainsi qu’aux éventuels travaux supplémentaires pouvant survenir en cours de chantier.
Tout cela, exclusivement à charge de la commune, et rappelons-le, sans aucune place réservée aux riverains alors que l’équipement en compte environ cent trente dans sa configuration actuelle.
Pourtant, l’équipe majoritaire a été élue sur un programme qui prévoyait la réalisation de cet ouvrage sans que les contribuables mouansois n’aient le moindre euro à débourser. Finie l'illusion d'un reste à charge zéro…
En effet, la donne a littéralement changé au point qu’aujourd’hui la facture s’élève déjà à plusieurs millions alors que nous n’avons pas le début du premier euro pour financer ces travaux.
Poursuivre dans cette direction est une décision lourde de conséquences qu’il appartient de trancher hors les murs du Conseil municipal en rendant la parole aux habitants sur cette question, au travers d’un référendum local : sont-ils pour la continuation de ce projet selon le nouveau plan de financement ou pas ?
Et puisqu’il m’apparait essentiel de prolonger l’oxygénéisation démocratique de ce dossier jusqu’au bout, interrogeons aussi à cette occasion les citoyens sur « l’extension du parc du Château et du musée de l’Art Concret » que la municipalité prévoit ensuite d’édifier en surélévation de ce futur parking…
Un projet fastueux, au sujet duquel je n’ai eu de cesse d’alerter dans un contexte budgétaire aussi contraint pour les Collectivités locales, et qui court là aussi pour plusieurs millions d’euros d’argent public.